Paseando en Chile ...

Un contact difficile avec le Chili

24 heures de retard, un avion raté, une nuit dans l’aéroport de Miami, 4 vols dont 2 gros retards et un avion manqué non remboursé, mon sac avec habits, tente, sac couchage, trépied, ... perdus quelque part entre Santiago et La Serena, tout cela et malgré une visite imposée de South Beach fort agréable lançait mon Chili de bien puissante manière. Finalement, après 52h je suis arrivé à Antofagasta qui venait d’essuyer une terrible tempête durant laquelle le Pacifique a arraché des bouts de routes côtières comme sur 1000km de la côte Chilienne .. bienvenidos en Chile !!

L’Observatoire du Cerro Paranal et les VLT

Son ciel immaculé, … juste waouuu !

Un site exceptionnel, une résidence époustouflante (James Bond ne s’y est pas trompé !), les VLT: des instruments pensés, conçus et utilisés par des scientifiques passionnés, accueillants malgré leurs quêtes mystérieuses ! Des couchers de soleil plongeant dans une mer de nuages cachant le Pacifique, des nuits à ne plus reconnaître même la croix du sud diluée dans une Voie Lactée large comme une autoroute, des levers de Soleil silencieux et magiques. Juste envie de partager cette image avec tous ceux que j’aime !

Un premier week-end à Antofagasta

Errer dans les rues, picniquer sur la côte, pourchasser les pélicans et autres vautours ou goélands pour les mitrailler, humer l’air de ce Pacifique sauvage et encore tumultueux dans un soubresaut de tempête, découvrir des villages de pêcheurs hors du temps et du monde et violenter cet espace énorme qui appelle à l’Atacama tout proche.

Un week-end à Valparaiso

Ce week-end chez un ami d’une pote à Vaparaiso se transforme en un week-end à la maison en famille tant l’accueil de Pancho el Loco et sa famille est cordial et simple. Promené par mon guide dans les ruelles de cette ville d’artistes, partageant une bière ou plus avec un tio, quelques mots avec une abuela de 96 ans qui me répond par grognements avec le sourire. Une préparation du poisson avec un autre tio pendant 4 heures pour le savourer en le dévorant en 12 minutes, une soirée tango dans un bar centenaire, des chants au stade. Une baby shower pour fêter la grossesse de la cousine toute une nuit à force de pisco sour avant de ne me retrouver en face du chef de clan qui me tend un livre des annales de chimie et physique de 1879 en français.

L’accueil chilien est fantastique et je m’en délecte !

Direction les plus grands télescopes du monde

Pour apprivoiser cet Atacama, une première franche poignée de main et me voilà tout entier Atacama. Ce désert est énorme: par son rouge martien qui éteint le bleu du ciel que je convoite pourtant si fort, par son silence et sa solitude, par sa noblesse. L’Atacama m’inspire le respect. Dans ce désert que seuls quelques pousses vertes habitent grâce à une pluviométrie cette année anormalement élevée, bizarrement me vient un profond respect de la vie, merci.

Mon arrivée à La Silla

Cent kilomètres à vol de Condor depuis La Serena mais autant de virages et 2500 mètres de grimpette. Terre ocre, routes parfois de terre, virages digne d’un col hors catégorie, mais toujours au loin cet observatoire qui m’attend. Je passerai 3 heures dans le bus dont une bonne heure et demie avec en ligne de mire les coupoles hautes perchées. L’arrivée est fantastique: le Soleil généreux, le bleu du ciel, et au loin mon premier Condor … Je m’installe dans une chambre avec vue sur l’Atacama pour ces prochaines semaines … au travail.